Roofstreet : une startup à suivre en 2017 (Interview)

Roofstreet fait partie du top des startups à suivre en 2017 ! Basée à Paris, Roofstreet est une start-up française spécialisée dans le(s) secteur(s) Informatique, Edition de logiciels. Créée en 2015, Roofstreet a réalisé une levée de fonds en 2017 . Les principaux membres de l’équipe sont Angel Gomez (retrouvez plus d’infos sur Roofstreet dans la base de données de startups : plus de 30.000 acteurs de la French Tech y sont référencés).

Nous avons posé cinq questions à Roofstreet, sur son business model, son marché, ses objectifs pour les mois à venir… Vous pouvez retrouver encore plus d’informations en consultant notre page dédiée à l’actualité de Roofstreet, ou sur le compte Twitter de l’entreprise.

logo interview Roofstreet

Roofstreet

Création : 2015
Siège social : Ile de France
Activité(s) : Informatique | Edition de logiciels
Equipe : Angel Gomez …
Levée de fonds : 1 | Montant total : 215 000 €
Incubateur(s) / Accélérateur(s) :

Interview : Roofstreet

Interview : RoofStreet

1) Pouvez-vous nous présenter votre entreprise / votre business model ?

Notre SDK « Veery » transforme les applications mobiles en applications géo-prédictives.

Les applications deviennent alors capables d’offrir pro-activement des services aux utilisateurs en fonction de leurs futures localisations et intentions de déplacements.
En pratique, Veery détecte les habitudes de déplacements des utilisateurs, et ré-estime en temps réel les prochains déplacements de chaque personne, en fonction des évènements que Veery observe.
Les prédictions de Veery se réalisent dans plus de 70% des cas aujourd’hui, et nous améliorons le modèle en permanence, avec un objectif à plus de 90%.
Grâce à cette technologie, les créateurs d’applis mobiles pourront complètement transformer le rapport qu’on les utilisateurs avec leurs services : permettre le rapprochement entre des personnes qui se croisent sans le savoir, ou ont un trajet similaire, permettre de rééquilibrer les lieux des offres de mobilités pour que les utilisateurs trouvent toujours de la disponibilité, ou se voient offrir des tarifs spéciaux – voire la gratuité – quand les conditions sont à leur avantage, ou proposer des évènements aux utilisateurs qui vont se trouver dans les environs de l’évènement.

L’objectif recherché est que les offres de mobilités soient moins souvent inoccupées (et donc mieux utilisées), que les utilisateurs se voient offrir le meilleur tarifs, et même de diminuer les Spams que les applis ont aujourd’hui tendance à nous transmettre.

Nous pressentons aussi que les créatifs vont imaginer des usages et nouvelles façons de consommer qui vont transformer notre mobile en un parfait assistant personnel.

Notre modèle économique est donc B2B, avec un abonnement basé sur le nombre d’utilisateurs des applications.

2) Quel est votre marché / quelles sont ses perspectives ?

Ce produit n’existait pas. Quand on parle de géolocalisation, certains acteurs parlent de « prédictif » sans en faire réellement.

Et c’est justement le constat qui a conduit à la création de notre projet : pourquoi alors que la presse annonce depuis des années que les GAFA connaissent tout de nos habitudes, nos applications continuent elles de se tromper presque systématiquement dans l’offre de service qui est transmise sur nos écrans mobiles ? Ce constat est vérifié sur de nombreux secteurs : des petites annonces entre particuliers, aux rencontres « géolocalisées », en passant par le secteur de la distribution qui géo-localisent, mais manquent systématiquement l’occasion de nous avertir quand un évènement a lieu sur notre trajet.

Le problème est le suivant, hormis Google, toutes les applications utilisent la géolocalisation « maintenant », et pour les meilleures d’entre elles « passées » mais personne n’a réussis à utiliser celles « à venir ». Nous avons donc décidé d’offrir cette technologie à tout le marché, peu importe la taille des acteurs et leurs moyens techniques.

Ce marché n’a donc pas de limite. De la même manière que la géolocalisation est aujourd’hui dans 90% des applications, nous pensons que toutes les applications passeront au prédictif.

Toutefois les premiers à pouvoir transformer la technologie en forte valeur (pour eux et pour leurs utilisateurs), sont le secteur de la Nouvelle Mobilité (Autopartage, locations courts-trajets, et même les véhicules autonomes), le secteur de la Mobilité historique (transports en commun, taxis, VTC), et les applications « Sociales » (rencontres, meet-groups). Vient ensuite le secteur de la distribution qui doit mieux cibler ses utilisateurs pour éviter de les lasser.

3) Avez-vous bénéficié du soutien d’un incubateur / accélérateur ? Si oui, qu’est-ce que cela vous a apporté ?

Nous sommes Mentorés par nos investisseurs, qui nous aident beaucoup, mais pas incubés. Nous cherchons à sélectionner le programme d’incubation le mieux adapté à notre situation – et la situation peut évoluer très vite !

Il y a de nombreuses offres d’incubations sur marché aujourd’hui. Toutes n’apportent pas le même niveau de service, ni de résultat.

Certains sont adaptés aux startup qui ont besoin de fonds ou d’aide opérationnelle (design, branding, prototypes), d’autres à celles qui cherchent un marché (marketing), et enfin il y a ceux qui accompagnent l’hyper-croissance (internationalisation).

Comme toutes les startups nous devons passer par ces phases, Et jusqu’ici aucun des programmes que nous avons étudié, n’avait un planning qui collait avec le nôtre.

Soit il fallait attendre plusieurs mois pour poser la candidature, soit le temps pour l’incubateur d’instruire le dossier, nous avions passé l’étape où le programme pouvait nous conduire.
Mais comme notre planning semble aujourd’hui se confirmer et que nous avons de la visibilité sur notre activité à plus de 6 mois, nous surveillons les programmes qui pourront nous aider « plus tard » au lieu de chercher ceux qui pourraient nous aider « maintenant ».

4) Quels sont vos projets / objectifs pour 2017 ? Prévoyez-vous de recruter ?

En 2017 et début 2018, nous allons prouver que le marché existe et qu’il a une bonne traction. Nous espérons 8 à 10 applications majeures devenues géo-prédictives grâce à Veery. Nous espérons recruter 5 personnes sous 12 mois : des profils Techniques, mais aussi Commerciaux.

En 2018, nous devrons préparer une levée de fonds significative pour permettre à cette technologie Française de devenir globale.

5) Un dernier mot pour terminer cette interview ? Un conseil à donner aux jeunes entrepreneurs ?

C’est difficile car nous sommes nous-même de jeunes entrepreneurs. Je suspecte même les serial-entrepreneurs à succès de l’être justement pour rester Jeunes et constamment se renouveler.

Je n’aurais qu’une phrase : « Démarrez Petit, mais pensez Grand : La France est le pays idéal pour démarrer une activité – il y a ici toutes les ressources pour faire émerger les bonnes idées. Les programmes d’incubations bien sûr, mais aussi les aides publiques, les fonds privés et un marché diversifié. Toutefois l’élément le plus important reste Vous et Votre capacité à voir loin » Top Startups 2017 width=730

Consultez le sommaire du Top des Startups françaises à suivre en 2017 : un classement des 1.500 plus belles start-ups et pépites de la French Tech à connaitre ! + de 500 interviews | Classement régional | Classement sectoriel | Toutes les startups qui recrutent en 2017 | Toutes les levées de fonds depuis 2015 …

Téléchargez nos études de marché sur les startups en France : notre base de données compte plus de 30.000 acteurs de la FrenchTech et vous permettra de tout connaitre de votre marché / de vos concurrents (noms des entreprises, descriptif de leurs activités, noms des fondateurs et des investisseurs, dates et montants des levées de fonds, coordonnées…)

Michel Parmentier

L'auteur de cet article est Michel Parmentier, fondateur et rédacteur en chef de Annuaire-Startups.Pro. Diplômé d'HEC Paris et ancien membre de l'incubateur de l'école, je tiens à jour une base de données sur les start-ups françaises depuis 2015. J'ai créé ce site afin de rassembler toutes les données disponibles sur l'écosystème French Tech : les startups, mais aussi les incubateurs, les accélérateurs et les investisseurs. Je publie des articles, des interviews, ainsi que des dossiers sur la tech française.

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