
Delight fait partie du top des startups à suivre en 2017 ! Basée à Paris, Delight est une start-up française spécialisée dans le(s) secteur(s) Informatique, Edition de logiciels. Créée en 2008, Delight a réalisé une levée de fonds en 2017 . Les principaux membres de l’équipe sont Marc Gonnet, Eric de Rugy, Olivier Abitbol (retrouvez plus d’infos sur Delight dans la base de données de startups : plus de 30.000 acteurs de la French Tech y sont référencés).
Nous avons posé cinq questions à Delight, sur son business model, son marché, ses objectifs pour les mois à venir… Vous pouvez retrouver encore plus d’informations en consultant notre page dédiée à l’actualité de Delight, ou sur le compte Twitter de l’entreprise.
Delight
Création : 2008
Siège social : Ile de France
Activité(s) : Informatique | Edition de logiciels
Equipe : Marc Gonnet | Eric de Rugy | Olivier Abitbol …
Levée de fonds : 1 | Montant total : 1 150 000 €
Incubateur(s) / Accélérateur(s) :
Interview : Delight
Interview : Delight
1) Pouvez-vous nous présenter votre entreprise / votre business model ?
J’ai cofondé DELIGHT en Mars 2015 avec Eric de Rugy et Oliver Abitbol. DELIGHT est une plateforme en SaaS à destination des producteurs de spectacle vivant, qui leur permet d’améliorer la connaissance de leurs publics et d’accroître leurs recettes de billetterie grâce à la Big Data.
Nous proposons aux producteurs une puissante interface de data visualisation qui leur permet de piloter le remplissage de leurs salles très finement, et grâce à notre suite d’outils marketing, ils peuvent concevoir, déclencher et suivre leurs campagnes marketing ultra-ciblées sur tous les canaux (e-mail, social, adwords, display…), le tout de manière très intuitive.
Le business model de DELIGHT repose principalement sur deux piliers :
– L’abonnement à la plateforme SaaS avec une tarification adaptée aux producteurs de toutes tailles
– Les commissions prélevées sur les campagnes marketing réalisées sur la plateforme par nos clients producteurs
2) Quel est votre marché / quelles sont ses perspectives ?
Le marché du spectacle vivant a plus que doublé en dix ans en France, mais de façon à peine rentable. Les budgets commercialisation et communication pèsent entre 4 et 500 millions d’euros à eux seuls. Notre ambition est de capter 1% de part de marché à horizon 3 ans.
Notre enjeu est donc d’aider ce secteur à traverser une période de mutation inouïe en se renforçant grâce aux fantastiques opportunités offertes par le digital. Nous pensons atteindre l’équilibre en deux ans.
3) Avez-vous bénéficié du soutien d’un incubateur / accélérateur ? Si oui, qu’est-ce que cela vous a apporté ?
DELIGHT n’a jusqu’à présent jamais bénéficié du soutien d’un incubateur ou d’un accélérateur, mais a été lauréat du Concours d’Innovation Numérique de Bpifrance fin 2016. Les conseils précieux de Cap Digital nous ont beaucoup aidé à travailler le dossier.
4) Quels sont vos projets / objectifs pour 2017 ? Prévoyez-vous de recruter ?
Nous sommes en phase de test de la plateforme et nous multiplions les campagnes ciblées pour disposer d’un maximum d’enseignements avant la commercialisation. Nous recrutons d’ores et déjà nos premiers salariés pour la mise sur le marché, qui est notre objectif prioritaire pour 2017. Nous cherchons également à perfectionner encore nos algorithmes de ciblage à partir des goûts culturels du public, car nous sommes conscients qu’ils constituent l’un de nos principaux actifs pour l’avenir.
Enfin, la France est un marché test pour DELIGHT : dès l’origine, la plateforme a été conçue pour être déployée d’abord en Europe puis en Amérique du Nord.
5) Un dernier mot pour terminer cette interview ? Un conseil à donner aux jeunes entrepreneurs ?
Nous nous garderons bien de donner des conseils à n’importe qui ! Mais chez DELIGHT, on marche avec deux convictions très fortes : la nécessité de l’enthousiasme et de la passion d’une part et celle de l’expertise d’autre part. Dans les moments durs comme dans ceux d’euphorie, on se dit qu’on ne se serait jamais lancés si on n’aimait pas autant les artistes et les salles de spectacles, et que l’on n’aurait eu aucune chance d’apporter de la valeur ajoutée à cette industrie sans être devenus experts des modèles économiques et des systèmes de billetteries. Nous nous devons d’être toujours en avance, de nous poser comme les meilleurs connaisseurs de notre secteur. C’est le minimum !
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Téléchargez nos études de marché sur les startups en France : notre base de données compte plus de 30.000 acteurs de la FrenchTech et vous permettra de tout connaitre de votre marché / de vos concurrents (noms des entreprises, descriptif de leurs activités, noms des fondateurs et des investisseurs, dates et montants des levées de fonds, coordonnées…)