
Actronika fait partie du top des startups à suivre en 2017 ! Basée à Paris, Actronika est une start-up française spécialisée dans le(s) secteur(s) Electronique. Créée en 2016, Actronika a réalisé une levée de fonds en 2016 . Les principaux membres de l’équipe sont Gilles Meyer, Rafal Pijewski, Vincent Hayward, Thomas Farnoux (retrouvez plus d’infos sur Actronika dans la base de données de startups : plus de 30.000 acteurs de la French Tech y sont référencés).
Nous avons posé cinq questions à Actronika, sur son business model, son marché, ses objectifs pour les mois à venir… Vous pouvez retrouver encore plus d’informations en consultant notre page dédiée à l’actualité de Actronika, ou sur le compte Twitter de l’entreprise.
Actronika
Création : 2016
Siège social : Ile de France
Activité(s) : Electronique
Equipe : Gilles Meyer | Rafal Pijewski | Vincent Hayward | Thomas Farnoux …
Levée de fonds : 1 | Montant total : 1 200 000 €
Incubateur(s) / Accélérateur(s) : Incubateur Paris And Co | Incubateur Agoranov
Interview : Actronika
Interview : Actronika
1) Pouvez-vous nous présenter votre entreprise / votre business model ?
Actronika est une start-up, créée en 2015, par trois associés, deux chercheurs Rafal Pijewski et Vincent Hayward qui est le grand spécialiste français de la recherche dans le domaine de l’haptique (science du toucher) et Gilles Meyer qui est un serial entrepreneur dans les technologies.
L’entreprise est une spin-off du laboratoire de Vincent Hayward qui est professeur à l’Université Pierre et Marie Curie, à Paris. Nous avons développé une plateforme innovante qui repose sur un logiciel et des mini actionneurs vibrotactiles. Ils permettent d’ajouter des sensations tactiles à n’importe quels objets réels ou virtuels. Par exemple, si vous tenez un verre d’eau vide et que sur un écran vous visualisez un verre se remplir d’eau, vous avez la sensation que votre verre se remplit alors qu’il reste vide.
Nous nous positionnons en tant qu’intégrateur de notre technologie, nous sommes une société B2B qui propose une plateforme haptique complète avec nos actionneurs brevetés, nos drivers qui nous permettent d’embarquer notre software de librairie d’effets haptiques et de contrôler nos actionneurs, et nous vendons donc le hardware à l’unité et le software en licence d’accès.
2) Quel est votre marché / quelles sont ses perspectives ?
Nous sommes dans le marché du retour haptique, nous touchons un nombre de secteurs très importants, notre produit peut potentiellement s’intégrer et être utile dans toutes les interfaces hommes/machines. Le marché un peu plus spécifique des retours hautes définitions commence à trouver son intérêt et se développe dans des applications de RA / RV, dans des écrans, des manettes de jeux vidéo. Cette niche se développe rapidement à près de 25% par an, avec une perspective pour 2020 à près de US$25.70 milliards.
3) Avez-vous bénéficié du soutien d’un incubateur / accélérateur ? Si oui, qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Oui, nous avons été incubés 2 ans chez Agoranov, un incubateur Parisien, et sommes toujours dans le circuit puisque nous avons emménagé au Cargo fin novembre 2016. Le premier point important à signaler est la possibilité d’avoir accès à un lieu à moindre frais.
Par ailleurs, ils nous ont aidé à mieux définir notre business plan dans une période où la société manquait de connaissance du marché, depuis l’arrivée de Gilles Meyer dans la société le besoin stratégique qui pouvait être apporté par l’incubateur c’est moins fait ressentir, cependant ils ont continué de nous apporter un soutien en termes de formation et de réseau, ce qui manque et qui n’est jamais suffisant dans une start-up, nous avons encore de très bonnes relations avec eux.
Au-delà de ces deux aspects assez connus des incubateurs, nous avons profité de mise en relations très pertinentes, le fait que les acteurs des incubateurs connaissent bien, voire très bien les milieux de l’innovation, ils peuvent ciblés des prospects non identifiés, et c’est après tout le nerf de la guerre, la commercialisation.
4) Quels sont vos projets / objectifs pour 2017 ? Prévoyez-vous de recruter ?
Pour 2017 nous avons 5 grands projets pour l’année. Nous allons industrialiser, puis évidemment commercialiser notre premier actionneur, et ce dès la mi-avril, puis continuer à développer notre gamme de vibreurs.
Nous cherchons également à recruter, ce qui fait partie de nos projets de l’année, un élément crucial pour nous, nous recherchons des employés en R&D, ingénieurs embarqués principalement, nous recherchons à recruter 4 personnes d’ici la fin de l’année afin de monter à 15 employés.
Enfin nous allons d’ici l’été rentrer dans notre recherche d’investisseurs pour une levée de série A, nous avions levé 1.2 millions en seed.
5) Un dernier mot pour terminer cette interview ? Un conseil à donner aux jeunes entrepreneurs ?
Le seul conseil d’expérience que nous pourrions apportés est celui de viser haut, si votre technologie est vraiment innovante, n’hésitez pas à taper haut, les cibles qui peuvent paraître inatteignables, sont aujourd’hui très à l’écoute de l’innovation venus des start-ups.
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